Réduire le volume de mes seins
La poitrine symbolise dans l’imaginaire de chacun tout ce qui fait la féminité et la sensualité d’un beau buste de femme. C’est pourquoi de nombreuses patientes désirent une poitrine plus grosse, expliquant pourquoi la pose d’implants mammaires reste l’un des actes de chirurgie esthétique les plus pratiqués dans le monde. Pour autant, le contraire peut être vrai et une poitrine trop généreuse peut être source de problèmes médicaux ou psychologiques.
Dans ce cas, le Dr Cornil propose à ses patientes une chirurgie la de mammoplastie ou de réduction mammaire pour réduire le volume de ses seins.
Hypertrophie mammaire : qu’est-ce que c’est ?
Le Dr Cornil se refuse à donner un chiffre plancher, déterminant ce qu’est une hypertrophie mammaire. C’est un ressenti propre à chaque patiente, qui s’inscrit notamment dans l’harmonie de la silhouette et la corpulence propre à chacune.
L’assurance maladie a toutefois fixé une limite de 300 g par sein, stade à partir duquel cette chirurgie de réduction mammaire peut être prise en charge et remboursée par la CPAM.
Il est d’usage de distinguer deux grands types d’hypertrophie mammaire :
- une hypertrophie des seins constitutive, visible le plus souvent dès la puberté, qui correspond à une augmentation du tissu mammaire probablement de nature génétique ;
- une hypertrophie mammaire acquise, qui se développe au fil des années, le plus souvent suite à des variations de poids ou des grossesses ; il peut y avoir alors une hypertrophie mixte, touchant à la fois le tissu glandulaire et le tissu adipeux.
Mais dans les deux cas, cet excès de volume se traite par la même technique chirurgicale de réduction mammaire.
Les gênes occasionnées par des seins trop gros
Des seins trop gros vont occasionner deux grands types de problèmes, des problèmes médicaux et des problèmes psychiques. Le problème esthétique est souvent présent de manière sous-jacente, mais c’est rarement lui qui déclenche seul la décision opératoire pour une mammoplastie de réduction.
Conséquences médicales des seins trop gros
Des seins trop volumineux vont modifier le barycentre du corps, et exercer une contrainte mécanique anormale sur les articulations, et notamment sur la colonne vertébrale.
La patiente atteinte d’hypertrophie mammaire va donc fréquemment souffrir de douleurs rachidiennes, notamment au niveau du cou (cervicalgie), du dos (dorsalgie) et du bassin (lombalgie, bien que plus rare).
Il est fréquent d’avoir aussi des troubles locaux, liés à l’hypertrophie des seins et à leur chute sous l’effet de la gravité.
Il n’est pas rare d’avoir alors des macérations sous-mammaires, au niveau du sillon et du thorax, ou d’avoir une irritation au niveau de la clavicule liée à l’empreinte du soutien-gorge.
Ces troubles sont d’autant plus fréquents qu’il est difficile pour la patiente de se vêtir avec des tenues adaptées.
Conséquences psychologiques de l’hypertrophie mammaire
Une poitrine trop volumineuse va aussi casser pour la patiente l’image qu’elle a de soi, avec l’impression de ne plus être une « femme » mais une « nourricière ».
La silhouette peut être cassée dans son équilibre et dans sa grâce, ce qui occasionne des complexes et un manque de confiance en soi.
Sur une hypertrophie mammaire précoce, il n’est pas rare que la vie intime ou sentimentale soit compliquée dès ses débuts, justifiant une chirurgie précoce dès que la croissance mammaire est achevée (17 ans).
Pour les hypertrophies acquises après une grossesse, certaines femmes ont l’impression d’avoir définitivement perdu leur féminité au détriment de leur rôle de mère, ce qui peut fragiliser la vie de couple.
C’est ainsi toute la vie sociale qui peut être altérée, la patiente s’interdisant en plus de nombreuses activités (piscine, sport, plage…) où elle doit exposer son corps.
Qui peut bénéficier d’un traitement de l’hypertrophie des seins ?
Toute patiente souffrant d’une hypertrophie mammaire peut bénéficier d’une mammoplastie de réduction, que cette souffrance soit psychique ou physique.
Cette réduction mammaire peut être bilatérale, ou unilatérale s’il s’agit de corriger une asymétrie mammaire.
La sécurité sociale a fixé un minimum de 300 g à retirer par sein pour bénéficier du remboursement (code de la nomenclature QEMA013 pour une réduction bilatérale, code QEMA 012 pour une réduction unilatérale), mais il est possible d’intervenir sur des volumes inférieurs.
La mammoplastie est alors esthétique et n’est pas remboursée.
Dans le cas d’une mammoplastie de réduction remboursée, certaines situations impliquent l’accord préalable du médecin conseil : le Dr Cornil vous indiquera lesquelles et constituera avec vous le dossier si besoin.
Le Dr Cornil vérifie simplement que l’hypertrophie des seins soit réelle et objectivée, pour ne pas opérer inutilement une patiente qui souffrirait en réalité d’une instabilité psychologique avec un mauvais rapport à son corps.
C’est aussi une façon de la protéger d’une chirurgie inutile, et qui serait forcément source de déception, car ne correspondant pas au bout du compte à ses besoins réels.
Les solutions pour réduire le volume des seins
La solution est toujours chirurgicale, à travers une mammoplastie de réduction.
Cette opération pour réduire les seins se fait toujours sous anesthésie générale, généralement avec une nuit d’hospitalisation.
C’est une chirurgie moyennement invasive, peu douloureuse en post-opératoire : le Dr Cornil prend toujours en charge la souffrance de manière individualisée.
Il est nécessaire, sur de gros volumes à réséquer, d’effectuer 3 incisions, d’où une cicatrice dite en ancre marine : une incision verticale rejoint les deux cicatrices horizontales, celle le autour de l’aréole (cicatrice péri-aréolaire) et celle dans le sillon du sein (cicatrice sous mammaire).
La résection porte sur le tissu mammaire, le tissu graisseux et si besoin la peau en excès. La chirurgie se combine en effet parfois à un lifting des seins, en cas de ptose mammaire avérée.
Le Dr Cornil insiste toujours sur deux précautions en post-opératoire, nécessaires pour assurer un beau rendu esthétique :
- dans les 4 à 6 semaines, il faut porter H24 un soutien-gorge de contention, pour permettre à la peau de bien regalber la poitrine diminuée, avec une peau souple et élastique qui sublime le galbe des seins ;
- dans les 6 à 12 mois, il faut veiller à une protection maximale des cicatrices contre les UV, de manière à éviter toute hyperpigmentation rebond.
Le mot du Docteur Cornil
L’opération pour réduire le volume de ses seins est plus qu’une intervention esthétique pour retrouver un buste harmonieux, plein d’équilibre et de sensualité.
C’est une vraie chirurgie du bien-être, permettant le plus souvent de guérir rapidement et efficacement des souffrances physiques (mal de dos) et des souffrances psychiques (complexes à vivre une vie sociale et intime épanouie).
La patiente retrouve quasiment instantanément un vrai confort de vie et la confiance en soi. Si les problèmes apparaissent sur une jeune patiente, avec une souffrance manifeste, je conseille donc toujours de ne pas tarder à se faire opérer.
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