Augmentation mammaire

Le manque de volume de la glande mammaire ou « hypotrophie mammaire » peut avoir différentes origines. Il peut être dû à un développement insuffisant au moment de la puberté ou apparaître avec le temps, après une période d’amaigrissement ou des grossesses successives. Quelles qu’en soient les causes, c’est très souvent un problème sensible et délicat chez les patientes concernées. Pour y remédier, une augmentation mammaire peut alors être envisagée.

Je suis le Docteur Cornil, et je sais à quel point l’hypotrophie mammaire peut atteindre une femme dans sa confiance en elle et sa féminité. Avant une éventuelle intervention, nous nous rencontrerons au moins lors de deux consultations. Elles nous permettront de bâtir la compréhension nécessaire à la réussite de votre projet. Au cours de la première consultation mon but sera d’abord de comprendre votre demande et vos attentes. Je me livrerai aussi à une analyse détaillée de votre poitrine : forme, volume, position des aréoles, asymétries éventuelles, ainsi que la morphologie de votre thorax. Ensemble, nous choisirons alors la forme et le volume de vos futurs implants. Je serai là pour vous écouter, mais aussi pour vous conseiller : l’objectif est d’atteindre un résultat qui vous corresponde et conserve un aspect pleinement naturel. Pour cela, nous visionnerons un certain nombre de photos, et vous pourrez aussi essayer différents types d’implants externes.

Enfin, je vous donnerai toutes les informations nécessaires avant l’intervention et répondrai à toutes vos questions. Au cours de la seconde consultation, après réflexion de votre part, nous confirmerons le choix des implants. Nous compléterons aussi votre dossier médical avec les résultats des mammographies qu’il aura fallu réaliser au préalable. De même, je vérifierai les résultats de la consultation que vous aurez eu avant avec l’anesthésiste.

Tout comme il existe différentes méthodes d’augmentation mammaire, il existe différents types d’incision et donc de cicatrices a posteriori. Ce choix sera fait par le chirurgien et la patiente dans le cadre de la première consultation.

Dans le cadre d’une augmentation avec mise en place de l’implant devant le muscle pectoral, la cicatrice sera pratiquée autour de l’aréole. Situées sur l’hémi-circonférence inférieure du sein (entre le marron de l’aréole et la couleur de la peau) elles sont presque invisibles. Le plus gros avantage de cette technique d’incision est qu’elle n’empêche pas un futur allaitement et n’entraîne pas de problèmes de sensibilité au niveau du mamelon.

Il existe une méthode de pose de prothèse dite “axillaire”. Elle consiste à inciser sous le bras ne laissant aucune cicatrice sur le sein. Cependant, aujourd’hui cette méthode est moins utilisée car les incisions ont plus de mal à cicatriser du fait de l’emplacement sous l’aisselle.

Une incision réalisée dans le pli mammaire ne laisse qu’une cicatrice visible lorsque la patiente est allongée sur le dos. En position debout, la cicatrice est dissimulée sous le pli du sein.

Cette technique peu invasive permet d’introduire la prothèse en passant directement par l’arrière du sein et n’empêche pas l’allaitement.

Aujourd’hui l’augmentation mammaire est une opération très demandée et les techniques se sont développées pour offrir le meilleur en fonction du souhait des patientes. On distingue actuellement trois techniques d’augmentation mammaire.

Le lipofilling mammaire consiste à transférer du tissu graisseux de zones donneuses au niveau des seins.

Concrètement, le chirurgien prélève de la graisse dans une autre partie du corps de la patiente telles que les poignées d’amour, le ventre, les cuisses, etc … Et la réinjecte dans la poitrine. Cette méthode possède plusieurs avantages à commencer par l’absence de cicatrice. On évite également le risque de rejet puisque la graisse est issue du corps de la patiente.

Cette méthode d’augmentation mammaire est aujourd’hui la plus fréquente. Les cicatrices sont discrètes et le résultat paraît très naturel (dans le cadre d’une augmentation raisonnable). Lors de l’intervention, le chirurgien met en place des implants en gel de silicone devant ou derrière le muscle en fonction des besoins. Ce procédé à l’avantage pour la patiente de contrôler exactement la taille du bonnet final. Notons également que la pose de prothèses est une opération réversible.

L’augmentation mammaire dite “composite” est une intervention combinant le lipofilling et les prothèses. Le chirurgien va mettre en place des prothèses mammaires (choisies au préalable par la patiente) et transférera de la graisse (prélevée en amont) au niveau des contour des implants.

L’objectif de cette opération est d’augmenter l’aspect naturel du rendu en cachant les implants et en assouplissant la peau.

Le Docteur Cornil attache au choix des prothèses la plus grande importance puisqu’il en va de la sécurité des patientes. Ces implants sont toujours de grade médical et répondent aux normes nationales et européennes ainsi qu’aux recommandations des différentes agences règlementaires. Chaque prothèse utilisée est parfaitement tracée et identifiée. Une carte de traçabilité est systématiquement délivrée après l’intervention. L’enveloppe souple des implants est en silicone, renforcée pour assurer une plus grande longévité et résistance à l’usure. Cette enveloppe contient un gel de silicone cohésif, qui assure la consistance de l’implant. Ce gel est extrêmement résistant dans le temps et produit un toucher naturel, très proche de celui de la glande mammaire. Différentes formes d’implants sont proposées afin de toujours obtenir un résultat naturel et en harmonie avec la silhouette de la patiente.

L’implant peut être posé de manière rétro-pectorale (derrière le muscle). Dans d’autres cas, le choix peut être fait d’un positionnement rétro-glandulaire, derrière la glande mammaire. Celle-ci doit être préservée, notamment pour permettre d’éventuels futurs allaitements. Néanmoins, aujourd’hui, la préférence est souvent donnée à la méthode du Dual Plan, notamment lorsqu’il s’agit d’un traitement pour ptôse mammaire. Le principe est alors de positionner la prothèse dans deux plans anatomiques différents : derrière le muscle grand pectoral sur sa partie haute et derrière la glande mammaire sur sa partie basse. La méthode du Dual Plan donne des résultats harmonieux et naturels car les contours de l’implant sont masqués par le muscle et la glande mammaire.

Réalisée à la clinique Saint Georges, l’intervention dure de 1h à 1h30 et se déroule la plupart du temps de manière ambulatoire : la patiente peut regagner son domicile le jour même. Une anesthésie locale complète une anesthésie générale légère pour assurer le confort nécessaire et permettre un réveil en douceur, sans nausées, vomissements ou douleurs. Un traitement antalgique vient ensuite prendre la relève de l’anesthésie pour éviter les douleurs post-opératoires. Les suites de l’intervention sont confortables et la vie reprend son cours rapidement. Les activités quotidiennes sont possibles une ou deux semaines après l’opération et la reprise du sport peut se faire dans les 2 mois. Bien sûr, un résultat significatif peut être rapidement observé, au bout de 2 ou 3 semaines environ. Néanmoins, c’est au bout de 6 mois qu’est obtenu le résultat définitif. Il est la plupart du temps remarquable. Les seins sont agréablement galbés, harmonieux, et d’aspect très naturel. La cicatrice est extrêmement discrète.

La toute première consultation coûte 80 euros et dure environ une heure. Un devis est remis à la patiente en fin de consultation. L’augmentation mammaire est à partir de 3 800 TTC. Ce prix inclut l’ensemble des frais : consultations pré et post-opératoires, clinique, implants, honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste.

Quelle chirurgie pour une opération correctrice des seins asymétriques ?

Pour corriger une asymétrie mammaire, vous pouvez avoir recours à la réduction mammaire sur le plus gros sein ou une augmentation sur le plus petit sein. Notons que la correction s’effectue le plus souvent sur les deux seins (combinaison d’une réduction pour l’un et d’une augmentation pour l’autre) pour obtenir une meilleure symétrie.

Augmentation mammaire : quelle taille de bonnet choisir ?

Le choix de l’implant mammaire dépend de l’élasticité de la peau, de la taille initiale de la poitrine et des envies de la patiente. Lors de votre première consultation avec le Dr Cornil, vous lui exposerez vos souhaits et il évaluera la faisabilité. Cette consultation est aussi l’occasion de discuter de ce qui est le mieux pour vous.

Augmentation mammaire : à partir de quel âge ?

Légalement il n’y a pas d’âge minimum pour avoir recours à une augmentation mammaire. Il est cependant conseillé d’attendre que les seins aient fini leur développement c’est-à-dire après 17 ans. Dans le cadre d’une demande d’augmentation mammaire, le Dr Cornil prend toujours le temps de connaître les motivations de sa patiente avant.

En avion ou en plongée, ai-je des risques à porter des prothèses mammaires ?

Certains clichés ont la vie dure : le risque d’explosion des prothèses mammaires dûe à une pressurisation (avion, plongée …) n’existe pas. Il n’y a pas plus de risque à prendre l’avion, qu’à marcher, danser ou encore faire de la plongée sous-marine.

Quelle est la durée de vie d’une prothèse mammaire ?

Selon l’ANSM, la durée de vie d’une prothèse mammaire est d’environ 10 ans.